Majordome, femme de chambre, valet de pied, l’Angleterre est bien connue pour ses grandes équipes de domestiques au service de l’aristocratie édouardienne. Ce qui est un peu moins connu toutefois c’est que ce mode de vie à la manière de Downton Abbey existait aussi au Québec chez certaines familles de l’aristocratie anglophone montréalaise du début du siècle dernier. Écoutez cette expérience immersive, produite par les Jardins de Métis, et retrouvez-vous dans la villa Estevan lors d’un été bien occupé !
Balado créé et produit par Radio-Canada Ohdio, en collaboration avec les Jardins de Métis et narré par Marie-Thérèse Fortin.
L’équipe des jardins travaille en collaboration avec des artistes, des commissaires, des chercheuses et chercheurs, et des organismes pour vous offrir un corpus d’expositions varié et intrinsèquement lié à l’histoire des jardins et des différents propriétaires du domaine, d’une part, et à l’histoire régionale, à l’horticulture et à l’environnement, d’autre part.
Éphémère est un auto-reportage sur mon quotidien. À travers une sélection d’images réalisées sur une période de documentation de quatre mois, j’ai cherché à capturer ce à quoi ressemble une journée typique dans ma vie. Lors de la prise de vue, j’ai adopté une approche intuitive, laissant l’inattendu guider mon objectif. Pour préserver l’authenticité de chaque scène, j’ai désactivé le son de l’obturateur et me suis laissé porter par le mouvement et l’énergie du lieu. La lumière du soleil occupe une place essentielle dans mon travail, servant de fil conducteur à la narration visuelle. Éphémère incarne la fragilité et la temporalité de chaque instant. À travers ce projet, je souhaite inviter le spectateur dans une expérience immersive. Chaque photographie devient alors une étape d’un voyage visuel où le temps passe petit à petit et où se révèle la beauté éphémère de chaque instant.
Bio de l’artiste
Je me prénomme Sasha et je suis photographe, originaire de Lanaudière, une région qui m’a vu grandir avant que je ne prenne la décision de m’éloigner, à 500 km de chez moi, pour me consacrer pleinement à cette passion. C’est justement au Cégep que j’ai découvert cet intérêt pour la photographie, cet art qui m’a permis de transformer mon regard et d’approfondir mes connaissances pendant trois ans. C’est là que j’ai compris que l’appareil photo serait le moyen d’expression qui me permettrait de capturer le monde tel que je le perçois.
Depuis ce moment-là, mon appareil photo m’accompagne au quotidien, guidant mon exploration créative et ma quête de la beauté. Mon regard s’est naturellement tourné vers la photographie de portrait et de mode, mais ma pratique ne se limite pas à cela. Que je photographie un modèle ou que je me tourne vers la photographie de reportage, je cherche avant tout à capturer ce qui fait la beauté humaine dans toutes ses sphères.
Tempête intérieure est une série photographique créée à partir d’éléments de la nature et de mon environnement qui évoque un état d’anxiété. Par l’abstraction, j’ai cherché à représenter l’inconfort des différents symptômes, comme les vertiges, les tremblements et la vision trouble. La mise en espace en constellation fait référence à cette tempête où tout vole en éclat, jaillit dans tous les sens autour de moi lors d’une crise d’angoisse. À travers ce projet, j’espère sensibiliser les gens sur cette réalité qui fait partie de mon quotidien et de celui de plusieurs autres et ainsi tenter de briser les tabous qui l’entourent.
Je m’appelle Kelly-Ann Gosselin, j’ai 20 ans. Je suis finissante en photographie au Cégep de Matane. Je viens d’un petit village de la région des Etchemins, dans Chaudière-Appalaches. La nature a toujours fait partie de mon quotidien. Mon but avec la photographie est qu’elle soit communicative et qu’elle fasse ressentir des émotions lorsqu’on la regarde. C’est au cours de la dernière année que j’ai développé l’abstrait dans mes projets.
Remontez le cours de l’histoire de la pêche au saumon sur la mythique rivière Mitis, dans le Bas-Saint-Laurent, au Québec. Le cours d’eau et les saumons qui viennent y frayer fascinent les humains depuis des temps immémoriaux. Découvrez comment la rivière Mitis a participé au développement de la région et comment elle est passée de paradis sauvage à paradis privé, pour devenir aujourd’hui une rivière à saumon protégée.
L’exposition virtuelle donne aux internautes la possibilité d’entendre la créatrice des jardins, Elsie Reford, lire certains de ses écrits qui permettront de mieux la connaître. Nous y entendons Elsie Reford nous raconter ses expériences personnelles horticoles, l’été à Métis, et ses implications sociales, politiques et philanthropiques à Montréal le reste de l’année. L’exposition est réalisée par la firme Umanium de Montréal et l’historienne Karine Hébert, avec l’aide de la Société des musées du Québec et le programme d’aide en numérique du ministère de la Culture et des Communications.
Reconnu internationalement pour ses paysages à couper le souffle et sa route côtière formant une boucle de 885 km, le tour de la Gaspésie a maintenant plus de 90 ans. Grâce à des photographies d’époques, des récits et des extraits de journaux, découvrez l’histoire épique de ce circuit touristique devenu depuis longtemps une grande destination vacances.
Reconnue surtout pour ses jardins, elle avait aussi de nombreux autres intérêts, allant de la politique à la santé des femmes, de l’amour de l’art aux affaires internationales. Son implication dans la politique et les débats publics l’ont amenée à rencontrer de nombreuses personnalités de l’époque. Pour la première fois, de nouvelles facettes de cette femme d’exception vous seront révélées par le biais de photographies, d’objets et de témoignages.
Présentée au deuxième étage de la villa Estevan.
C’est dans ce bâtiment qu’est montrée une impressionnante collection d’outils de jardinage acquise par les Jardins de Métis en 2013. Tout comme le jardinage, les outils ont évolué au fil des siècles. Ce qui était autrefois forgé à la main et conçu pour durer toute une vie est maintenant fabriqué de manière industrielle. Les outils de jardinage sont souvent considérés comme des objets de collection et de nombreux jardiniers s’attachent à eux comme à de vieux amis. Il est rare cependant de les voir rassemblés en si grand nombre et plus rare encore de les retrouver exposés pour le plaisir des jardiniers. Sécateurs, truelles, brouettes, pelles… tout y est ! Venez en faire la découverte !
Présentée dans le secteur du Potager, Jardins historiques.
crédit photo: Jardins de Métis
Robert W. Reford est l’un des premiers photographes amateurs du Canada. Il a acquis le Kodak No. 1 en 1888 aussitôt que ce premier Kodak est sorti sur le marché. C’est le début d’une passion pour la photographie qui a perduré toute sa vie.
En 1926, lorsqu’Elsie fait l’ajout d’un deuxième étage à la villa Estevan, elle y aménage une chambre noire pour son mari. Étant située dans les quartiers privés du couple, peu de gens ont eu la chance de visiter cette pièce. Cette exposition multimédia vous offre le privilège d’observer Robert à l’œuvre dans sa chambre noire.
Cette exposition s’ajoute comme un témoignage complémentaire à l’exposition permanente Elsie vue par… présentée à la villa Estevan depuis 2018, en dévoilant le regard intime que Robert portait sur son épouse par le viseur de son appareil photo.
crédit photo: Umanium