Expositions

DÉCOUVREZ LES

Expositions
temporaires

Lieu de diffusion par excellence pour les artistes du Québec et du Canada depuis plus de 20 ans

L’équipe des jardins travaille en collaboration avec des artistes, des commissaires, des chercheuses et chercheurs, et des organismes pour vous offrir un corpus d’expositions varié et intrinsèquement lié à l’histoire des jardins et des différents propriétaires du domaine, d’une part, et à l’histoire régionale, à l’horticulture et à l’environnement, d’autre part.

Une programmation sous le signe du pavot bleu

Cet été, les Jardins de Métis célèbrent la nature dans toute sa complexité — de la fragilité d’une fleur rare à la richesse de l’imaginaire artistique. À travers trois expositions, l’équipe muséale vous convie à un voyage captivant entre histoire, art et science.

Au cœur de cette saison : le centenaire du pavot bleu de l’Himalaya, fleur emblématique dont nous soulignons cette année le centième anniversaire d’introduction au monde horticole, dont l’histoire inspire une exposition signature de l’artiste T.M. Glass, sous le commissariat d’Alexander Reford et Marjelaine Sylvestre. Cette célébration s’accompagne d’un regard renouvelé sur le végétal dit « exotique » et des œuvres sensibles et minutieuses de Marcel Jomphe, maître du dessin botanique.

Nous vous invitons à découvrir cette programmation et à rencontrer les artistes et commissaires lors de nos événements estivaux.

Sauver le pavot bleu : exposition du centenaire

Par T.M. Glass, artiste
Alexander Reford, commissaire
Marjelaine Sylvestre, commissaire

Villa Estevan, du 31 mai au 5 octobre 2025

Il y a cent ans, le pavot bleu de l’Himalaya a failli disparaître. C’est Frank Kingdon-Ward, expert britannique des plantes vivaces, qui a sauvé cette fleur rare à l’incomparable beauté. Le botaniste a mené une mission extraordinaire pour protéger ce précieux végétal des chasseurs de plantes médicinales qui déterraient ses racines. Il a réalisé de nombreuses expéditions dans les montagnes de l’Himalaya pour trouver des graines de pavot bleu. Quand il ne réussissait pas à les faire germer, il retournait sur place pour en découvrir d’autres. Frank Kingdon-Ward est finalement parvenu à exposer ces fleurs exceptionnelles au Chelsea Flower Show de Londres, en 1926, ce qui a suscité une véritable sensation. Il a ensuite distribué des graines de ce joyau à des jardins du monde entier. Cent ans plus tard, ses efforts pour préserver le magnifique pavot bleu de l’extinction se poursuivent à Victoria en Colombie-Britannique aux Jardins Butchart, en Pennsylvanie, au Longwood Gardens, au Québec, aux Jardins de Métis, et en Écosse, aux Royal Botanic Gardens Edinburgh. Les plantes y font l’objet de soins jaloux, bénéficient d’un climat propice et d’un sol favorable à leur survie. Cette célébration du centenaire du pavot bleu se révèle essentielle : l’inquiétude ambiante quant à l’avenir de la planète et le désarroi face aux problèmes environnementaux liés à l’industrie éclipsent parfois le travail de celles et ceux qui se préoccupent de la disparition de trésors botaniques menacés. Cette exposition met en lumière les efforts déployés aux quatre coins du monde pour sauver une petite fleur en danger, difficile à cultiver, le pavot bleu de l’Himalaya ou Meconopsis betonicifolia.

De la représentation à l’imaginaire
Dessins

Marcel Jomphe

Aire Desjardins du Grand hall, du 31 mai au 5 octobre 2025

L’exposition présente le parcours artistique de Marcel Jomphe en trois volets : illustration scientifique, art botanique, œuvres imaginaires inspirées par la flore.

Durant sa carrière d’environ cinquante ans, Marcel Jomphe a observé, exploré et dessiné la morphologie des végétaux. Dans cette exposition, il partage ses observations sur la diversité des formes qu’il a découvertes chez les plantes à fleurs et ses sources d’inspiration qui donnent vie à des œuvres issues de ces architectures végétales.

Le premier volet est un inventaire des croquis sur lesquels s’appuie l’illustration scientifique des éléments de la plante tracés à l’échelle. Il est suivi de dessins d’espèces identifiables : ici, la dimension esthétique prime sur l’utilisation scientifique. Enfin, la troisième série nous révèle l’imaginaire de l’artiste, où l’émotion et la créativité dominent les compositions.

L’habileté remarquable avec laquelle Marcel Jomphe manie son crayon ou son pinceau témoigne d’années d’expérience. Sa maîtrise de la représentation du monde naturel illustre sa faculté à en saisir la complexité, l’intelligence. La poésie et les accents métaphysiques de ses œuvres réinterprètent les formes de la nature. Ils ouvrent une fenêtre sur un royaume invisible qui nous amène à nous questionner sur nos réalités écologiques et existentielles. Ses dessins minutieux nous invitent à regarder au-delà de la surface et à considérer les aspects plus intenses, subtils de l’existence. L’œuvre de Marcel Jomphe convie le public à s’immerger dans les détails de chaque trait, de chaque courbe, évoquant une forme de contemplation introspective à la fois rare et profonde.

Conférences

Ne manquez pas les conférences* de l’artiste avec un accompagnement au piano par Lydia Clapperton.
▶  les samedis 5 juillet et 16 août, à 14 h à l’aire Desjardins du Grand hall
*Conférences bilingues

De la représentation à l’imaginaire
Dessins.

Marcel Jomphe

Aire Desjardins du Grand hall, du 31 mai au 5 octobre 2025

L’exposition présente le parcours artistique de Marcel Jomphe en trois volets : illustration scientifique, art botanique, œuvres imaginaires inspirées par la flore.

Durant sa carrière d’environ cinquante ans, Marcel Jomphe a observé, exploré et dessiné la morphologie des végétaux. Dans cette exposition, il partage ses observations sur la diversité des formes qu’il a découvertes chez les plantes à fleurs et ses sources d’inspiration qui donnent vie à des œuvres issues de ces architectures végétales.

Le premier volet est un inventaire des croquis sur lesquels s’appuie l’illustration scientifique des éléments de la plante tracés à l’échelle. Il est suivi de dessins d’espèces identifiables : ici, la dimension esthétique prime sur l’utilisation scientifique. Enfin, la troisième série nous révèle l’imaginaire de l’artiste, où l’émotion et la créativité dominent les compositions.

L’habileté remarquable avec laquelle Marcel Jomphe manie son crayon ou son pinceau témoigne d’années d’expérience. Sa maîtrise de la représentation du monde naturel illustre sa faculté à en saisir la complexité, l’intelligence. La poésie et les accents métaphysiques de ses œuvres réinterprètent les formes de la nature. Ils ouvrent une fenêtre sur un royaume invisible qui nous amène à nous questionner sur nos réalités écologiques et existentielles. Ses dessins minutieux nous invitent à regarder au-delà de la surface et à considérer les aspects plus intenses, subtils de l’existence. L’œuvre de Marcel Jomphe convie le public à s’immerger dans les détails de chaque trait, de chaque courbe, évoquant une forme de contemplation introspective à la fois rare et profonde.

Conférences

Ne manquez pas les conférences* de l’artiste avec un accompagnement au piano par Lydia Clapperton
▶  les samedis 5 juillet et 16 août, à 14 h à l’aire Desjardins du Grand hall
*Conférences bilingues

.

Exotique.
Rêver d’un monde végétal

Villa Estevan, du 15 juin au 5 octobre 2025

Dans le cadre du centième anniversaire de l’apparition des premiers plants de pavot bleu de l’Himalaya (Meconopsis betonicifolia) dans les jardins amateurs occidentaux, Exotique. Rêver d’un monde végétal s’interroge sur l’emploi de cet adjectif pour nommer ce qui vient de loin. Une plante exotique pour une personne n’est-elle pas indigène pour une autre? Un spécimen qui pousse à proximité peut-il inspirer un sentiment d’étrangeté?

Partant de ces questions, l’exposition présente tant des découvertes botaniques effectuées aux 19e et 20e siècles que des apports de la science actuelle. Ces derniers, visant à protéger la biodiversité, permettent d’étudier minutieusement les spécimens. Cette observation pointue a inspiré la créatrice de mode et artiste Ying Gao lors de la réalisation de Can’t et Won’t, deux robes interactives intégrées au parcours.

Une partie de l’exposition est consacrée également à la présentation de végétaux d’ici et d’ailleurs et à des cultivars – ces créations humaines – plantés par Elsie Reford entre 1926 et 1958 dans ses jardins de Grand-Métis.

Exotique. Rêver d’un monde végétal invite donc à partir à la découverte de l’univers horticole.

Conférence

Découvrez le monde des plantes carnivores, par Les serres de Paolo
  Samedi 9 août, 13h, à l’aire Desjardins du Grand hall

Atelier

Arrangement de Pinguicula (25$)*, par Les Serres de Paolo
  Samedi 30 août, 10 h 30 et 13 h, à l’aire Desjardins du Grand hall
*Inscription obligatoire

DÉCOUVREZ LES

Expositions
permanentes

LIEU DE PRÉSERVATION, D’EXPÉRIMENTATION HORTICOLE ET D’ARCHIVAGE D’ESPÈCES DEPUIS 1926

Elsie vue par…

Reconnue surtout pour ses jardins, elle avait aussi de nombreux autres intérêts, allant de la politique à la santé des femmes, de l’amour de l’art aux affaires internationales. Son implication dans la politique et les débats publics l’ont amenée à rencontrer de nombreuses personnalités de l’époque. Pour la première fois, de nouvelles facettes de cette femme d’exception vous seront révélées par le biais de photographies, d’objets et de témoignages.

Présentée au deuxième étage de la villa Estevan.

Le musée d’outils

C’est dans ce bâtiment qu’est montrée une impressionnante collection d’outils de jardinage acquise par les Jardins de Métis en 2013. Tout comme le jardinage, les outils ont évolué au fil des siècles. Ce qui était autrefois forgé à la main et conçu pour durer toute une vie est maintenant fabriqué de manière industrielle. Les outils de jardinage sont souvent considérés comme des objets de collection et de nombreux jardiniers s’attachent à eux comme à de vieux amis. Il est rare cependant de les voir rassemblés en si grand nombre et plus rare encore de les retrouver exposés pour le plaisir des jardiniers. Sécateurs, truelles, brouettes, pelles… tout y est ! Venez en faire la découverte !

Présentée dans le secteur du Potager, Jardins historiques.

crédit photo: Jardins de Métis

Le musée d’outils

C’est dans ce bâtiment qu’est montrée une impressionnante collection d’outils de jardinage acquise par les Jardins de Métis en 2013. Tout comme le jardinage, les outils ont évolué au fil des siècles. Ce qui était autrefois forgé à la main et conçu pour durer toute une vie est maintenant fabriqué de manière industrielle. Les outils de jardinage sont souvent considérés comme des objets de collection et de nombreux jardiniers s’attachent à eux comme à de vieux amis. Il est rare cependant de les voir rassemblés en si grand nombre et plus rare encore de les retrouver exposés pour le plaisir des jardiniers. Sécateurs, truelles, brouettes, pelles… tout y est ! Venez en faire la découverte !

Présentée dans le secteur du Potager, Jardins historiques.

crédit photo: Jardins de Métis

Elsie vue par… son mari Robert W. Reford

Robert W. Reford est l’un des premiers photographes amateurs du Canada. Il a acquis le Kodak No. 1 en 1888 aussitôt que ce premier Kodak est sorti sur le marché. C’est le début d’une passion pour la photographie qui a perduré toute sa vie.

En 1926, lorsqu’Elsie fait l’ajout d’un deuxième étage à la villa Estevan, elle y aménage une chambre noire pour son mari. Étant située dans les quartiers privés du couple, peu de gens ont eu la chance de visiter cette pièce. Cette exposition multimédia vous offre le privilège d’observer Robert à l’œuvre dans sa chambre noire.

Cette exposition s’ajoute comme un témoignage complémentaire à l’exposition permanente Elsie vue par… présentée à la villa Estevan depuis 2018, en dévoilant le regard intime que Robert portait sur son épouse par le viseur de son appareil photo.

Présentée au deuxième étage de la villa Estevan.

crédit photo: Umanium

DÉCOUVREZ LES

Expositions
virtuelles

L’histoire à l’ère du numérique

Histoires de pêche

Remontez le cours de l’histoire de la pêche au saumon sur la mythique rivière Mitis, dans le Bas-Saint-Laurent, au Québec. Le cours d’eau et les saumons qui viennent y frayer fascinent les humains depuis des temps immémoriaux. Découvrez comment la rivière Mitis a participé au développement de la région et comment elle est passée de paradis sauvage à paradis privé, pour devenir aujourd’hui une rivière à saumon protégée.

En savoir plus

Elsie dans ses propres mots

L’exposition virtuelle donne aux internautes la possibilité d’entendre la créatrice des jardins, Elsie Reford, lire certains de ses écrits qui permettront de mieux la connaître. Nous y entendons Elsie Reford nous raconter ses expériences personnelles horticoles, l’été à Métis, et ses implications sociales, politiques et philanthropiques à Montréal le reste de l’année. L’exposition est réalisée par la firme Umanium de Montréal et l’historienne Karine Hébert, avec l’aide de la Société des musées du Québec et le programme d’aide en numérique du ministère de la Culture et des Communications.

En savoir plus

Elsie dans ses propres mots

L’exposition virtuelle donne aux internautes la possibilité d’entendre la créatrice des jardins, Elsie Reford, lire certains de ses écrits qui permettront de mieux la connaître. Nous y entendons Elsie Reford nous raconter ses expériences personnelles horticoles, l’été à Métis, et ses implications sociales, politiques et philanthropiques à Montréal le reste de l’année. L’exposition est réalisée par la firme Umanium de Montréal et l’historienne Karine Hébert, avec l’aide de la Société des musées du Québec et le programme d’aide en numérique du ministère de la Culture et des Communications.

En savoir plus

Le tour de la Gaspésie – l’histoire épique d’un voyage sur la route

Reconnu internationalement pour ses paysages à couper le souffle et sa route côtière formant une boucle de 885 km, le tour de la Gaspésie a maintenant plus de 90 ans. Grâce à des photographies d’époques, des récits et des extraits de journaux, découvrez l’histoire épique de ce circuit touristique devenu depuis longtemps une grande destination vacances.

Découvrez l'exposition

BALADO | De Downton Abbey aux Jardins de Métis

Majordome, femme de chambre, valet de pied, l’Angleterre est bien connue pour ses grandes équipes de domestiques au service de l’aristocratie édouardienne. Ce qui est un peu moins connu toutefois c’est que ce mode de vie à la manière de Downton Abbey existait aussi au Québec chez certaines familles de l’aristocratie anglophone montréalaise du début du siècle dernier. Écoutez cette expérience immersive, produite par les Jardins de Métis, et retrouvez-vous dans la villa Estevan lors d’un été bien occupé ! 

Écouter

Les fabuleux jardins d’Elsie Reford

Balado créé et produit par Radio-Canada Ohdio, en collaboration avec les Jardins de Métis et narré par Marie-Thérèse Fortin.

Écouter sur Radio-Canada Ohdio